En réponse aux directives du Président Félix Tshisekedi, le ministre de la Justice, Constant Mutamba, a annoncé l’application imminente de la peine de mort contre les « Kulunas », ces gangs urbains tristement célèbres pour leurs actes criminels. Une commission spéciale a été mise en place pour organiser des procès en flagrance, visant à accélérer les jugements et à requalifier leurs actes en terrorisme, passible de la peine capitale. Les premières condamnations entraîneront le transfert des détenus vers des prisons de haute sécurité, notamment celle d’Angenga, dès le week-end prochain, selon Radio Okapi.
Ce plan drastique comprend également des opérations de bouclage pour traquer ces bandits, responsables de meurtres et de violences, afin de rétablir l’ordre à Kinshasa et dans d’autres villes affectées. Le ministre a défendu cette mesure comme une nécessité face à l’escalade de l’insécurité, citant même un passage biblique justifiant la loi du talion. Si cette décision marque un tournant radical dans la lutte contre le banditisme, elle suscite néanmoins des débats intenses parmi la population et les défenseurs des droits humains, qui remettent en question sa légitimité et son impact sur la justice sociale.
la Rédaction