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La 5ème édition du Prix Makomi aux encablures de l’arnaque

Depuis près de cinq mois après la publication des résultats des lauréats du prix Makomi, les organisateurs dudit prix ne font plus mine de leur loyauté qu’on prétend qu’ils avaient aux éditions précédentes. Pire, ils sont à même de réduire le prix que devraient avoir les gagnants. Ce qui semble être un vrai scandale. Il est à signaler que ce prix est organisé par l’institut français de Kinshasa dans le cadre de la fête du livre de Kinshasa. Mais il semble que cette institution de grande envergure ne fait preuve de loyauté envers les écrivains congolais qui ont remporté le prix.

Nombreux se posent des questions, celles de savoir s’ils daignent faire la même s’il s’agissait des écrivains français, ou encore veulent-ils exercer leur influence sur les écrivains congolais en traitant d’on ne sait quoi leurs œuvres d’esprit ?

Après maintes recherches menées par un éditeur dont son auteur figurait parmi les lauréats, il est à signaler que le prétendant fameux prix makomi n’a pas encore jusque-là octroyé les cagnottes qu’il doit aux heureux gagnants, non, aux malheureux gagnants puisqu’arnaqués par l’un des organisateurs précité, et ce, pour toutes les catégories du concours qui définissaient la 5ème édition de ce prix. Des rimeurs circulent de partout. Personne ne maîtrise ce à quoi les organisateurs de ce prix jouent. Il s’avère que même les candidats des éditions précédentes, se plaignent de la même chose.

Mais pourquoi organiser un concours lorsqu’on est pas en mesure de payer les gagnants ? Les écrivains congolais ne sont pas des mendiants pour se laisser entraîner dans des paroles insidieuses et par des tromperies portant sur un chiffre d’un quelconque prix mis en place par des lointains venant d’outremer.

Nos investigations ont mené à avoir quelques informations auprès de ces malheureux gagnants qui se sont, si on doit le dire, fait arnaquer. « J’ai remporté des prix organisés par des particuliers et des institutions. Je me rends de plus en plus compte que les particuliers sont plus expéditifs : ils vous servent le jour de l’événement ou dans les 5 jours qui vont suivre. Mais les Institutions (Zamenga, Makomi)… Patience éternelle. J’étais à l’Institut Français le mois passé avec l’un des lauréats. On nous avait appris que le monsieur qu’on devait voir n’était pas là. On avait laissé les numéros de téléphone. Ils n’ont jamais rappelé. C’est pas sérieux. Il se foutent de nos gueules alors. » a déclaré l’un des lauréats de la cinquième édition du prix makomi lors d’une interview accordée par lezerahique.com

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