La guerre du pouvoir entre les camps des généraux Abdel Fattah al-Burhane, à la tête de l’armée régulière et Hamdan Daglo, alias Hemetti, à la tête des paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), fait rage au Soudan. Après un peu plus de dix jours, les combats ont fait plus de 400 morts et poussé de nombreux pays à rapatrier leurs ressortissants. La République démocratique du Congo n’est pas en reste et envisage de leur emboîter le pas.
Dans un communiqué publié mardi 25 avril, le conseiller en communication et porte-parole du ministère des Affaires étrangères et Francophonie, Alain Tshibanda Ngoy, a annoncé que le gouvernement congolais suit de près la situation.
“Le ministère des Affaires étrangères et Francophonie de la République démocratique du Congo suit avec intérêt l’évolution de la situation sécuritaire en République du Soudan et les efforts diplomatiques en cours pour le retour de la paix. En ce qui concerne la situation des congolais se trouvant sur le territoire soudanais, les informations en provenance de notre ambassade à Khartoum renseignent qu’à ce jour, cinquante-deux compatriotes ont exprimé leur souhait d’être rapatriés et treize autres, étudiants en formation à Khartoum, ont sollicité une évacuation du Soudan”, a-t-il expliqué.
Et de poursuivre que “le ministère des Affaires étrangères et Francophonie poursuit les contacts avec les agences humanitaires, et examine les voies et moyens pour assurer la sécurité de nos compatriotes sur place, tout en envisageant la possibilité de leur évacuation dès que les conditions sécuritaires le permettront ”.